Présentation invitée, 11e Rencontres Gérald-Godin 23 au 27 mars, Cégep Gérard-Godin, Montréal (23 mars 2015).
Sommaire
Le secteur de l’énergie est responsable de 73 % des émissions de gaz à effet de serre du Québec et de 81 % de celles du Canada. La maîtrise de l’énergie doit donc se retrouver au centre de toute politique de lutte aux changements climatiques. Or, si des efforts importants sont réalisés par de nombreux pays pour développer l’énergie renouvelable, les hydrocarbures fossiles — charbon, pétrole et gaz naturel — dominent encore la production énergétique au niveau planétaire et leur consommation augmente inexorablement, année après année. Malgré cette croissance, une partie importante de la population mondiale n’a toujours pas accès à suffisamment d’énergie pour répondre à ses besoins de base. Est-il physiquement et techniquement possible, alors, de diminuer significativement les émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur énergétique sans appauvrir encore plus les plus moins nantis ? La réponse est oui. À condition, toutefois, que les pays riches, comme le Québec et le Canada, prennent finalement leurs responsabilités et mettent en place des mesures visant à changer profondément notre économie. Voici une occasion rêvée de repenser notre société. Alors, qu’attendons-nous ?